I believe in Faeries


"When the first baby
laughed for the first time,
the laugh broke up
into a thousand pieces.
They went skipping about
and that was the beginning of faeries."

*Sir James Matthew Barre*







Deux coeurs d'enfants



Ils avaient
deux coeurs d'enfants.
Les fées ou les anges,
sûrement,
leur avaient
dans leur enfance,
fait cadeau de cette magie,
les maintenant
dans la joie constante
d'un amour sans borne.
Deux coeurs d'enfants
faits pour s'aimer,
rire et partager
avec les coeurs légers,
la musique
qu'eux seuls savaient entendre.

Je les ai vus
avoir mal à leur coeur,
perdre leur joie de vivre
et ne plus savoir chanter.

J'ai senti la peur.
J'ai senti
l'incompréhension
s'emparer de leur âme...

Un vent d'orage
aura assombri
leur fraîcheur de printemps,
leurs élans de jeunesse.
Aura éteint
la lumière dans leurs yeux.

Et pourtant,
ils étaient sans reproche.
Coupables seulement
de cet amour magique.
Coupables seulement
d'avoir voulu laissé voir
à quel point ils s'aimaient.
Coupables seulement
du trop plein de leur coeur,
de l'exubérance,
du débordement
de la joie de vivre,
du bonheur de s'aimer.
Un amour si fort.
Un amour
qui ne peut
que vivre au grand air,
trop fort pour être contenu.

Comment cacher
la lumière du soleil?
Comment empêcher la lune
d'éclairer la nuit?
Comment interdire
aux fleurs du jardin
de ravir les yeux des passants?
Comment dire aux oiseaux
de ne plus chanter?

Comment mais surtout,
pourquoi?

Sûrement que le sort
se sera trompé!
Que la Vie
leur redonne leur jeunesse
pour qu'encore et encore
puisse se réjouir mon coeur
de les voir s'aimer.
Pour que mon âme
retrouve sa jeunesse
à contempler leur limpidité.
Que j'aie encore
le goût de chanter
à les écouter
s'aimer.

Listar
Janvier le 11, 1999









Two children's heart

Yes, children's heart
they had.
Angels and fairies,
surely,
had given them
at birth,
the gift of love.
Magical love
keeping them always
in continuous joy
emaning from tenderness
without limit.

Two children's heart
created only
for love and laughter.
With the constant desire
to share with loving souls,
capable of lightness,
music heard only by them.

I saw them being hurt,
losing their "joie de vivre",
unable to sing no more.

Felt the fear.
Felt the incomprehension
growing in their soul...
Saw the sadness in their souls...
and felt it too...

Wind and nasty storm
will have darken
the spring's light,
their young rush.
Will have shut down
the light in their eyes.

And yet,
pure and loving
were their hearts.

Guilty only
for this magic love.
Guilty only
for letting everybody see
how much
they loved each other!
Guilty only
for the overflow
of their hearts,
the exuberance
of their "joie de vivre",
the happiness in loving each other.
A love so strong.
A love that can only live
in the light of day,
too strong to be contained.

How can one hide
the sun's light?
How can one keep the moon
from enlighting the night?
How can one
stop the garden flowers
to enchant the passerby?
How can one stop
the birds from singing?

How and evenmore
for what reason?

Surely fate
must have made a mistake!

May Life
give them back
their youth
so that again and again
my heart may rejoyce
contempling their love.
So that my soul
may find again enchantment
while losing itself
in their limpidity.
So that I may again
sing with joy
while listening to their love.

Listar
January 19th, 1999





Oui je crois aux fées


"Quand le premier petit bébé
se mit à rire pour la première fois,
son rire éclata
en un millier d'étoiles.
Elles s'éparpillèrent au hasard
et ce fut la naissance des fées."

*Sir James Matthew Barre*





chez Listar!











Vous entendez une mélodie composé par
"Tom Williams"
The DreamSharer

Original music composed by Tom Williams III,
Copyright © 1996-98 Dreamsharer Music, Ltd.
Used With Permission.







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